mercredi 27 janvier 2016

Qui sommes nous ?

Ce TPE a été réalisé par 
Lécuyer Chloé, Levavasseur Anaïs et Ruffiner Julien
élèves de 1èreS3 au lycée Charles de Gaulle
de septembre 2015 à janvier 2016. 
Nous avons été encadrés par nos professeurs de SVT et de physique-chimie : Mme Dauphin et M. Abousaïd. 
Notre problématique est la suivante : 
comment vivre sans crampes ?

Bonne lecture !

Introduction et sommaire

 Que ce soit durant la nuit, à cause du stress, ou pendant un effort trop intense, à tout âge nous sommes touchés par les crampes. Elles sont souvent passagères et ponctuelles, mais étant douloureuses elles restent peu agréables. Nous avons donc voulu comprendre leur fonctionnement et leurs causes pour essayer d'y trouver un remède.



1ère hypothèse
La crampe est une contraction involontaire du muscle qui dure dans le temps donc est due à un dysfonctionnement lors de la contraction musculaire

    •    La crampe à l'échelle de la cellule musculaire 

    •    La crampe dans la contraction musculaire


2ème hypothèse

La crampe est due à un dysfonctionnement de l'apport en calcium (manque ou surplus)

    •    Le rôle du calcium dans la contraction musculaire 

    •    L'apport du calcium dans la cellule musculaire grâce à la plaque motrice 


Les causes de la crampe :  

Les raisons supposées des crampes 
   •   Une forte décharge du motoneurone 
   •   Une accumulation d'acide lactique 
   •   Un manque d'ATP

1ère hypothèse

 Tout d'abord, nous avons observé les « symptômes » de la crampe.
De fait, lorsque l'on a une crampe, nous pouvons remarquer que notre muscle devient plus rigide, plus dur, plus court et douloureux. De plus, les crampes ne semblent pas spécifiques à un type de muscle. En effet, nous pouvons en avoir au niveau des muscles des jambes, des bras c'est-à-dire les muscles squelettiques, ou au niveau de l'estomac, l'intestin qui eux sont des muscles lisses.

   Ainsi grâce à ces observations, nous supposons qu'une crampe est une contraction musculaire exagérée, involontaire et qui dure dans le temps.
Nous pouvons alors nous demander ce qui se passe à l'échelle des cellules lors de la contraction musculaire. Pour nous, une contraction musculaire se traduit par un rétrécissement des cellules (ou fibres) musculaires.
   Pour vérifier cette hypothèse, nous avons dans un premier lieu observé au microscope une cellule musculaire de cuisse de grenouille afin de voir sa structure. Nous avons donc prélevé des fibres musculaires de grenouille que nous avons dilacéré sur une plaque de verre pour ensuite les imbiber de bleu de méthylène afin de mieux les observer par la suite au microscope. Voici une photo de ce que nous avons alors pu observer :





 

(Photo de notre expérience)





 (Photo d'une expérience trouvée sur internet sur le site detective-sante.com) 

 À l'aide de notre propre observation et grâce à celle du site détective-santé.com, nous avons pu constater que les cellules musculaires sont des cellules très longues et allongées, striées et possédant plusieurs noyaux.
 Nous nous sommes ensuite demandés comment étaient constitues ces cellules. Pour répondre a cette question nous avons donc étudié leur structure.
 Nous avons alors appris que les cellules que nous avions observées au microscope étaient des myocytes squelettiques. En effet, ces derniers sont des cellules de muscles, striées squelettiques, géantes allongées, contenant plusieurs noyaux et dont le cytoplasme contient des myofibrilles ce qui leur donne leur aspect strié. Une myofibrille étant une structure contractile allongée de nature protéique, constituée d'une succession de sarcomères qui sont des structures contractiles, constitués de myofilaments fins d'actine (A) et de myofilaments épais de myosine (M). L'actine et la myosine étant tout deux des protéines produites en grande quantité par les cellules musculaires, l'actine formant des filaments fins et la myosine des filaments épais. Nous avons aussi appris que la myosine est un moteur moléculaire dépendant de l'ATP.



  Schéma d'une cellule musculaire (fait à l'aide du * fait à l'aide du manuel de SVT de terminal S spécialité SVT Collection A. Duco)









 * fait à l'aide du manuel de SVT de terminal S spécialité SVT Collection A. Duco

   Nous supposions alors qu'une crampe était due au fait que les sarcomères rétrécissent et restent bloqués dans cette position. Les sarcomères étant constitués de filaments d'actine et de myosine, nous avons étudié les réactions chimiques qui s'opèrent entre les deux pour que le sarcomère rétrécisse.

  La myosine (M) catalyse l'hydrolyse de l'ATP. La réaction est lente si la myosine est seule :
M+ATP-> M-ADP-Pi -> M+ADP+Pi






 






En présence d'actine (A), l'hydrolyse de l'ATP par la myosine est 200 fois plus rapide. Il se forme un complexe actine-myosine :
M-ADP-Pi+A ->AM+ADP+Pi




 














La dissociation du complexe actine-myosine nécessite la fixation d'ATP :
AM+ATP ->M-ADP-Pi+A





 Légendes pour les réactions chimiques ci dessous :
   Pour Pi nous avons le phosphate inorganique.
Pour l'ATP nous avons l'adénosine triphosphate qui est une molécule organique phosphorée, produite lors de la photosynthèse, des fermentations et de la respiration cellulaire. Son hydrolyse est couplée à de nombreuses activités cellulaires comme la synthèse des molécules et le mouvement.
Pour l'ADP nous avons l'adénosine di-phosphate

   Ces réactions chimiques entraînent ce qu'on appelle la contraction musculaire. Ainsi, grâce à ces observations, nous avons pu voir que lors de la contraction musculaire, de l'énergie chimique sous forme d'ATP est convertie en énergie mécanique au niveau de chaque sarcomère. Cette énergie permet la mise en mouvement des têtes de myosine qui vont alors se mouvoir le long d'un filament d'actine. Ainsi, durant la contraction musculaire, la tête de myosine s'arme puis se fixe sur le filament d'actine. Le complexe actine-myosine obtenu libère les produits d'hydrolyse de l'ADP, ce qui s'accompagne d'un retour de la tête à sa position de repos mais tout en restant fixé avec l'actine. C'est le « coup de rame ». Cela entraîne un mouvement des filaments d'actine et rétrécit ainsi les sarcomères. La fixation d'une nouvelle molécule d'ATP entraine la dissociation du complexe actine-myosine. Un autre cycle peut alors commencer.




 


* fait à l'aide du manuel de SVT de terminal S spécialité SVT Collection A. Duco


   Pour conclure, les cellules musculaires sont des cellules striées constituées de sarcomères. Ces sarcomères peuvent rétrécir, c'est ce qu'on appelle la contraction musculaire. La contraction musculaire est une succession cyclique de réactions chimiques se déroulant à l'échelle des molécules d'actine (A) et de myosine (M).

   Nous nous avons vu grâce à ce schéma que sans calcium, il n'y a pas d'interactions entre l'actine et la myosine et donc pas de contraction musculaire.

2ème hypothèse

  Après ces études, nous nous sommes demandés quel était le rôle du calcium dans la contraction musculaire.

 



À l'aide de ce schéma (trouvé sur sirtin.fr et que nous avons ensuite retouché) nous avons pu comprendre le rôle de l'ion CA²+. En effet, la molécule de troponine empêche la fixation de la tête de myosine sur l'actine. Le rôle du calcium est ici de se fixer sur la troponine pour libérer le site de fixation de la myosine et ainsi permet la contraction musculaire. Ainsi, le calcium semble indispensable au bon fonctionnement de la contraction musculaire.
  Nous avons alors émis l'hypothèse que si la quantité de calcium n'est pas appropriée (trop faible ou trop importante) cela pourrait entraîner un dysfonctionnement et par conséquent une crampe. Nous avons alors cherché à savoir comment était régulé l'apport en calcium dans la cellule.





   Ce graphique, nous a conforté dans l'idée que la libération de calcium dans la cellule est primordiale pour qu'il y est une contraction musculaire. De plus, il nous montre que la libération de calcium est entrainée par un potentiel d'action, autrement dit un message nerveux. Ainsi ce serait un message nerveux qui régulerait l'apport de calcium dans la cellule.
Mais alors, serait-il possible que les crampes soient dues à un dysfonctionnement à ce niveau là ?
Pour en savoir plus nous avons étudié le réflexe responsable de la contraction musculaire.

   Il semblerait que la contraction musculaire soit due au réflexe myotatique. Le réflexe myotatique (ou réflexe d'étirement) est un réflexe monosynaptique, c'est-à-dire qu'il n'utilise qu'une synapse. Une synapse désigne une zone de contact fonctionnelle qui s'établit entre deux neurones, ou entre un neurone et une autre cellule. Ce réflexe correspond à la contraction d’un muscle en réponse à son étirement involontaire. Lorsque l'on étire un muscle, celui-ci développe une tension qui va durer aussi longtemps que dure l’étirement. Cette tension s’oppose à l'étirement et vise à maintenir constante la longueur du muscle (c’est-à-dire à ramener le muscle à sa longueur initiale).

   Nous nous sommes ensuite demandés quel était le lien entre le nerf et le muscle. Nous avons alors appris que ce serait le rôle de la plaque motrice aussi appelée « jonction neuromusculaire ». Nous avons donc observé une plaque motrice au microscope pour mieux en comprendre la nature.





   La plaque motrice se trouve donc sur la cellule musculaire et serait l'interface entre le motoneurone et le muscle. Une plaque motrice est constituée de synapses neuromusculaires, quand un message nerveux arrive, les synapses neuromusculaires   sont libérés et vont se fixer dans leurs récepteurs placés sur la membrane de la cellule. Cela va entrainer un autre message nerveux qui va se répandre le long de la membrane musculaire. Ce message nerveux va déformer le canal qui retient le calcium dans le réticulum et ainsi permet l'apport en calcium dans la cellule musculaire comme nous pouvons le voir sur le schéma ci-dessous (inspiré du site biologyreference.com mais refait).





* fait à partir du site biologyreference.com


   Après avoir découvert toutes ces informations, nous avons fait un schéma (à l'aide du livre anatomie et physiologie humaine, Marieb) afin de mieux visualiser le rôle de la plaque motrice.





Légende du schéma :

          a. Neurone moteur
          b. Fente synaptique
          c. Corpuscule nerveux central 
          d. Vessicule synaptique 
          e. Neurotransmetteur 
          f. Fixations des neurotransmetteurs sur des récepteurs spécifiques 
          g. Cellule musculaire

3ème hypothèse

Nous avons ensuite, à partir de nos précédentes études, cherché à découvrir l'origines des crampes. Malheureusement, elle est actuellement mal élucidée et cela même par de grands scientifiques. Ainsi nous n'avons pas trouvé l'origine des crampes mais de nombreuses hypothèses prouvées scientifiquement qui pourraient expliquer les crampes. Les unes n'excluant pas les autres, nous avons même remarqué qu'elles se complètent et qu'il est fort possible qu'il y ait plusieurs causes aux crampes. Nous avons donc décidés de présenter les possibilités (approuvées sur un raisonnement scientifique) les plus probables.

Dans un premier temps il y a les origines nerveuses, c'est à dire les origines qui partent du principe que la crampe est due à un dysfonctionnement nerveux.



 


















* Trouvé sur le site didier-pol.net et retouché

Comme nous pouvons le voir sur ce graphique, une crampe correspond (sur l'électromyogramme) a un important potentiel d'action (message nerveux). C'est à dire qu'elle correspond à une forte décharge du neurone moteur qui entraîne alors la libération excessive de neurotransmetteurs au niveau des plaques motrices d'une même zone musculaire. 
Résultat : il y a une contraction forte et brève du muscle, c'est à dire une crampe. Ainsi la crampe pourrait être due à un dysfonctionnement nerveux. Malheureusement l'origine de la forte décharge du motoneurone n'est pas encore bien comprise par les scientifiques.

Dans un deuxième temps, il y a aussi des hypothèses qui se raccrochent plus à la cellule musculaire en elle-même et au mécanisme de la contraction. C'est ce que nous avons appelé les origines (des crampes) musculaires.

A l'échelle de la cellule, il y a plusieurs causes aux crampes.

Tout d'abord, une trop forte accumulation d'acide lactique pourrait être une de ces raisons. En effet, si un sportif fait effort trop intense sans s'échauffer, la cellule musculaire va produire son énergie par fermentation lactique et non par la respiration cellulaire.








Glucose (C6 H12 06) + 2 ADP + 2 Pi + 2 NAD+ → 2 pyruvate (C3 H4 O3) + 2 ATP + 2 H2O + 2 NADH

Or comme nous pouvons le voir grâce à la réaction chimique de la fermentation lactique (ci-dessus), la fermentation lactique entraîne la production de déchet : l'acide pyruvique (ou pyruvate) et l'eau qui vont se combiner pour former l'acide lactique.

Si l'énergie n'est produite qu'à partie de la fermentation lactique la quantité d'acide lactique est donc plus importante. Or l'acide lactique va se fixer autour de la cellule musculaire, cela va entraîner une forte contractions musculaire, une crampe.

Dans un second temps, nous avons étudié les graphiques si dessous :

















 




 
































Ces graphiques nous ont permis de constater que la contraction musculaire (ici appelé tension) n'est possible que lorsque du calcium et de l'ATP se trouve de manière simultanée dans la cellule. Mais aussi que si pendant la contraction, l'ATP vient à manquer la contraction se prolonge. En effet si l'on se rappelle notre schéma du cycle de la contraction : sans ATP, la myosine et l'actine restent liées. Cela entraîne une contraction prolongée, or une contraction musculaire prolongée est une crampe, ainsi le manque d'ATP peut être une des causes des crampes.

Ainsi, nous connaissons actuellement trois mécanismes qui pourraient être des causes aux crampes : une forte décharge du motoneurone, une accumulation d'acide lactique ou un manque d'ATP dans la cellule musculaire.

Conclusion

Pour conclure, nous avons d'abord supposer que la crampe était due à un dysfonctionnement du cycle de la contraction musculaire. Nous avons ensuite pensé que ce dysfonctionnement résultait d'un manque ou d'un surplus d'apport en calcium. Après avoir fait nos recherches, il s'est avéré que ces hypothèses n'étaient pas à l'origine des crampes. Enfin, nous avons présumé que la crampe du à un manque d'ATP. Cette hypothèse s'est révélée être l'origine des crampes.
Aujourd'hui, éviter les crampes reste impossible, la réponse à notre problématique reste donc incomplète. En effet, la science actuelle ne donne pas de solutions concrètes afin d'éviter les crampes. Néanmoins, de nombreux remèdes, non justifiés scientifiquement, sont conseillés régulièrement afin d'éviter les crampes : bien s'hydrater, s'étirer, surveiller son alimentation ou même encore mettre un savon de Marseille au fond de son lit...

Synthèse Anaïs

Nom et prénom : Levavasseur Anaïs
Classe : 1èreS3
Etablissement : Lycée Charles de Gaulle - Caen
Autres Membres du groupe : Lécuyer Chloé, Ruffiner Julien

Disciplines concernées : physique-­chimie et SVT

Problématique : comment vivre sans crampes ?
                   
 Je cherchais une équipe sérieuse avec laquelle je serais à l'aise et où je ne rencontrerais pas de problèmes dans mon travail tel que des difficultés de communication par exemple. Chloé et moi avions déjà travaillé ensemble l'année passée pour des exposés, nous savions donc parfaitement les méthodes de travail de chacune et nos travaux communs s'étaient révélés concluants. Julien avait quant à lui un profil sérieux, il a ainsi parfaitement complété notre équipe. Les lacunes des uns se sont comblées grâce aux aptitudes des autres ce qui nous a permis de former un groupe solide et motivé. 
 Nous nous sommes donc mis en quête d'un sujet qui nous plairait à tous, tout en réunissant habillement la physique-­chimie et la SVT. Après des recherches au CDI, deux sujets ont retenu notre attention : la respiration humaine sous l'eau et les crampes. 
 La respiration sous l'eau semblait être un sujet passionnant, à l'image des films fantastiques tel qu'​Abyss ​mais après deux semaines de recherche ce sujet s'est révélé stérile. Il a donc fallu nous tourner vers notre deuxième sujet.
                   
 Les crampes nous concernent tous un jour, quel que soit notre sexe, notre âge ou nos capacités physiques. Nous avons nous-mêmes été confrontés aux crampes lors de nos cours d'endurance en EPS. 
C'est ce qui nous a amené à poser notre problématique : serait-­il possible d'éviter voir même de vivre sans crampes ? À partir de là nous nous sommes posés plusieurs questions : quels mécanismes entraînent la crampe ? Une fois ces raisons connues, l'éradication de ce problème est-­il possible ? Nous nous sommes donc d'abord attelé à la crampe elle-­même c'est à dire la contraction musculaire, pour ensuite nous attaquer au dysfonctionnement qui pourrait être du à l'apport en calcium et enfin nous nous sommes demandés quelles étaient les raisons supposées des crampes.

  Grâce au CDI nous avons pu exploiter des documents divers et variés tel que Physiologie et Anatomie humaine ​de Marieb mais aussi des manuels de terminale comme le manuel de SVT terminale S spécialité SVT de la collection A. Duco. Internet s'est révélé être une véritable mine d'informations, malheureusement souvent contradictoires. Nous avons tout de même réussi à trouver des documents pertinents sur des sites tels que ​diopsvt​, ​sirtin​, ​archius​ ou encore ​detective-­sante​. À partir de là nous avons pu commencer la rédaction en nous retrouvant le week­end et pendant les vacances afin d'éviter un travail trop personnel et des erreurs en confrontant nos idées et nos points de vue. Nous avons rédigé en commun la plupart des documents, certains comme celui de la plaque motrice s'est avéré être chronophage et nous a demandé une mise en commun pour aboutir au texte final.
Dans le même temps, nous nous sommes entraidés pour la rédaction et la réalisation des schémas que nous avons tenu à faire à la main.

 Après avoir récolté des renseignements sur les modalités de fonctionnement d'un site internet, j'ai ainsi pu créer notre support sous forme de blog que nous avons ensuite pu enrichir tous ensemble. Ce format nous paraissait ludique et dynamique et il m'a permis de m'initier plus en profondeur à l'informatique, je me suis vraiment investie afin que le support ait un rendu agréable pour nos futurs visiteurs. Dans notre partage des tâches j'ai pris le rôle de rédactrice et de webmaster avec le soutien de Julien. J'ai parfois rencontré des difficultés par exemple à cause du mode responsive du site qui m'empêchait d'avoir un visuel propre des images qui en fonction des écrans se retrouvaient déplacées. De même nous avons travaillé sous différents types de traitement de texte et lors de la mise en ligne les textes en copié-collé m'ont obligé à faire des modifications de dernières minutes pour avoir la même police et la même taille sur tout le site. 
 La réponse à notre problématique reste mitigée puisque aujourd'hui, la science est incapable de donner une solution concrète aux crampes. Peut-­être le sera­-t­-elle d'ici quelques années. 

 Cette aventure m'a donc beaucoup apporté par la richesse résultant de ce travail d'équipe. Nous n'avons pas perdu de temps dans notre travail en nous y prenant dès le début, en posant des rendez­-vous réguliers, toutefois des petits imprévus ont fait que nous avons clôturé le projet plus tard que prévu. J'ai donc pu ainsi, avec ce travail de plusieurs mois, acquérir une forme de discipline avec la ponctualité de notre travail.  Avec la mise en commun de nos connaissances nous avons donc réussi à progresser dans plusieurs domaines allant du travail de recherches, à la rédaction et à la production de notre support. 
               
           
           

Synthèse Julien

Ruffiner

Julien

1S3
                                            Synthèse

Notre groupe s'est formé grâce à Chloé et Anaïs qui cherchaient une personne pour compléter le groupe d'amies qu'elles formaient déjà. Elles m'ont proposé de venir dans leur groupe ne connaissant rien de moi. J'ai tout de suite accepté car je n'avais pas de groupe et avais des difficultés à m'intégrer en ce début d'année à la classe.  De plus je jugeais Chloé et Anaïs comme des personnes que je souhaitait connaitre d'avantage. Je jugeais aussi Chloé et Anaïs comme des filles sérieuses dans ce qu'elles faisaient. Ce qui s'est avéré être exacte au fil des séances et temps que l'on se voyait hors lycée.

Au départ nous avons cherché notre sujet dans des revues scientifiques et nous avons été tous les trois intrigués par le sujet : " Serait-il possible de respirer sous l'eau sans bouteille de gaz ? ". Mais le sujet s'est avéré être trop court et trop fade. Anaïs a donc fait différentes recherches et nous a proposé une liste de sujets qui l'intéressaient. Le sujet des crampes est celui qui nous as le plus plû car nous sommes souvent confrontés à ce genre de problèmes. La problématique qui nous est tout de suite venue à la tête est : " Serait-il  possible de trouver un remède aux crampes ? ".

Nous nous sommes souvent vu en dehors du lycée afin de travailler ensemble sur le sujet pour avancer le plus rapidement possible.

J'ai mis beaucoup de temps à comprendre le sujet, j'ai donc durant les séances eut un rôle "d'assistant" auprès d'Anaïs et Chloé. Je me suis d'abord concentré sur la recherche de documents au CDI et sur internet. J'ai par la suite aidé à la création d'un blog pour pouvoir exposer notre Tpe au vu des différents problèmes que l'on rencontrait au fur et à mesure que l'on avançait sur celui­ ci.

J'ai aidé pour ce qui est de la rédaction. J'ai aussi rédigé une troisième partie en retard par rapport à ce que Chloé m'avait demandé et qui s'est de plus avérée être totalement fausse par rapport à ce qui nous intéressait. Cela a retardé notre Tpe : les filles avaient besoin de mon travail pour la conclusion, le lexique et donc la finalisation du travail. Par la suite, ça a aussi rajouté beaucoup  de travail, au dernier moment, à Chloé et Anaïs.

Je n'étais pas vraiment pour un travail de groupe au vu de mon intégration dans la classe mais aussi à cause de mes précédents travaux de groupe qui ne s'avéraient ne pas être un travail de groupe mais plus plusieurs travaux individuels que l'on assemblait avant la date limite. Mon avis sur les travaux de groupe à donc changé grâce au Tpe. Cela m'a aussi appris que ne pas anticiper son travail, et donc prendre du retard, comme j'avais l'habitude de la faire, pénalise mes camarades. 


Le Tpe m'a appris beaucoup de choses par rapport à ce sujet sur lequel je ne connaissais rien du tout. Je ne pensais pas que les crampes pouvaient êtres aussi complexes et qu'elles pouvaient mélanger mes deux matières scientifiques préférées dans un seul thème.

Ce travail m'a aussi appris à mieux connaître deux personnes qui m'étaient totalement inconnues et que je n'aurais sûrement pas fréquenté sans cela.
Au final, nous n'avons pas pu répondre à notre problématique  précisément car la réponse reste mitigée.

Synthèse Chloé


LECUYER

Chloé

1èreS3

Lycée CDG

                                        Vivre sans crampes

Notre groupe s'est formé au début de l'année. Anaïs et moi, nous nous connaissions déjà et avions déjà travaillé ensemble. Ainsi nous savions parfaitement comment travaillait chacune d'entre nous et avions déjà appris à nous compléter. De plus, étant amies, c'était un atout supplémentaire de faire équipe. Quand à Julien, nous ne le connaissions pas avant, mais il nous a paru sérieux, et avoir la vision d'un garçon sur le sujet de TPE pouvait être enrichissante.

Au cours des séances, nous avons appris à mieux nous connaître. Notre équipe a très bien fonctionné car nous étions tous impliqués et sérieux, et de plus nous nous complétions dans les tâches à faire. Même si nous avions parfois des difficultés pour avoir le travail de tous à temps ou qu'il fallait aussi le reprendre ensuite, nous avons réussi à avoir une équipe soudée et un travail abouti.

Au début de l'année, d'un commun accord, nous avions choisi comme sujet « Serait-­il possible pour l'homme de respirer sous l'eau ? ». Après avoir fait différentes recherches sur ce thème, la tournure que prenait notre TPE ne nous convenait plus. Nous avons donc cherché un autre sujet. Anaïs, nous a alors proposé une liste de thèmes qui lui paraissaient intéressants. Dans cette liste, le sujet des crampes nous a tout de suite plu. Étant nous-­même victimes de crampes, nous nous avons pensé que trouver un remède pourrait être un bon sujet.

C'est ainsi que nous avons choisi notre problématique : « Serait-­il possible de trouver un remède aux crampes ? ».

Tout au long de nos travaux, nous avons très souvent travaillé ensemble, que ce soit pendant l'heure de cours dédiée à cette matière ou en dehors du lycée. Cela nous a permis d'échanger nos idées et de créer aussi une réelle complicité. Nous avons également essayé de tous nous investir dans les différentes tâches, que ce soit le site, la rédaction, les recherches ou les images... Cela, pour pouvoir vraiment participer à toutes les étapes et bien maitriser notre sujet. A ce titre, le site a été une interphase entre nous et un moyen de concrétiser.

Pour pouvoir avancer plus rapidement et mieux gérer notre temps ensemble, nous avons néanmoins été obligés de travailler individuellement chez nous. Pour permettre d'avancer dans nos productions personnelles, j'ai pris le rôle de « chef de projet». J'ai donné ses consignes à chacun et j'ai veillé à ce que tous les travaux soient réalisés et prêts dans les temps que je fixais pour pouvoir tout synchroniser.

Impliquée dans les recherches, j'ai notamment réalisé toutes celles sur la structure des cellules musculaires, le cycle de la contraction musculaire et les réactions chimiques entre l'actine et la myosine, que j'ai ensuite rédigé. J'ai aussi établi le sommaire et écrit la rédaction sur la plaque motrice, ainsi que sur la troisième partie sur l'origine des crampes
.

Je me suis enfin beaucoup investie dans la rédaction finale de notre dossier en reprenant le travail de chacun et en reliant nos différentes recherches entre elles.

Ce travail m'a apporté beaucoup, d'autant que notre sujet sortait totalement des programmes de lycée. Ainsi, nos recherches m'ont permis d'apprendre différentes connaissances, notamment sur le muscle, la contraction musculaire et la plaque motrice ; mais aussi sur des réactions chimiques et les signaux nerveux. J'ai aussi constaté que la SVT, la physique et la chimie s'entrecroisent et se complètent. C'est essentiellement cette particularité du TPE qui m'a charmée, car cela montre les aspects concrets, la réalité cachée derrière nos cours.

Ce travail m'a aussi enrichi d'un point de vue humain. J'ai appris à mieux connaître mes camarades, mais aussi à porter un regard différent sur les travaux de groupe. En effet, avant j'étais assez réticente face à ce genre de projet. En travaillant en équipe, j'ai appris à faire confiance aux autres. Je me suis rendue compte que le fait d'être plusieurs apporte beaucoup à notre raisonnement scientifique car tout le monde a son opinion, ses solutions et que confronter les idées fait avancer le travail.

Alors, finalement, « Serait­-il possible de trouver un remède aux crampes ? »

Nous avons eu beaucoup de difficultés à trouver des informations sur l'origine des crampes et donc la solution à y apporter car actuellement plusieurs pistes sont à exploiter mais rien n'est vraiment sûr. Pourtant, je ne vois pas cette réponse comme un échec car nous avons fait de nombreuses recherches et avons tout de même appris beaucoup de nouvelles notions. Je pense simplement que notre TPE n'est pas totalement fini et que d'ici quelques années il y aura surement de nouvelles idées, hypothèses, et découvertes sur le sujet. C'est pour ces raisons que je considère notre travail comme abouti.


Lexique

  • myocite squelettique* : cellule de muscle, striée squelettique, géante allongée, contenant plusieurs noyaux et dont le cytoplasme contient des myofirbrilles lui donnant un aspect strié.
  • myofibrille* : structure contractile de nature protéique, constituée d'une succession de sarcomères.
  • sarcomère* : structure contractile constituée de myofilaments fins d'actine de de myofilaments épais de myosine.
  • myofilament* : filament protéique constituant des myofibrilles.
  • actine* : protéine produite en grande quantité par les cellules musculaires formant des filaments fins.
  • myosine* : comme l'actine, la myosine est une protéine produite en très grande quantité par les cellules musculaires à la différence que celle-ci forme des filaments épais.
  • cellule musculaire* : cellule sriée constituée de sarcomères.
  • ATP* : Adénosine Tri-Phosphate, acide nucléique composé d'adénine, de ribose et de trois groupements phosphates.
  • ADP* : Adénosine Di-Phosphate, acide nucléique composé d'adénine, de ribose et de deux groupements phosphates.
  • réflexe myotatique (ou réflexe d'étirement)* : réflexe monosynaptique (qui n'utilise qu'un synapse).
  • synapse* : zone de contact fonctionnelle établit entre deux neurones, ou entre un neurone et une autre cellule.

  • Acide lactique* : déchet produit par l'organisme lors de la fermentation lactique. Il est essentiellement constitué d'eau et d'acide puryvique.

  • Fermentation lactique* : production d'énergie qui ne nécessite pas d'apport en oxygène mais se fait essentiellement à base de glucose.

Les sources

Manuels
    •    anatomie et physiologie humaines, Marieb
    •    manuel de SVT de terminal S spécialité SVT Collection A. Duco

Sites internet 
    •    detective-sante.com
 
    •    archius.free.fr
    •    sirtin.fr
    •    diopsvt.blogspot.com
    •    biologyreference.com
  

    •    didier-pol.net

Carnet de bord

 Ce carnet de bord a été établi sur la base de nos heures de présence au lycée, nous avons eu également plusieurs weekend à travailler où nous nous sommes soit rencontrés à la bibliothèque soit au domicile des uns ou des autres, de plus nous avons eu également des plages de travail personnel défini par avance.

17/09 : création du groupe. Nous avons commencé les recherches sur un sujet qui nous conviendrait à tous.

24/09 : idée de sujet : la respiration de l'homme sous l'eau. Nous avons rejeté le sujet suite à des recherches à la maison.

01/10 : changement de sujet : après plusieurs propositions nous avons choisi les crampes, nous avons commencé à nous questionner sur la problématique.

08/10 : fixation de la problématique


15/10 : recherches et rendez-vous avec M. Abousaïd

05/11 : étude de la réaction chimique (myosine, actine...)

12/11 : réalisation de l'expérience sur la fibre musculaire sans Chloé qui était malade, découverte de l'existence des plaques motrices (observation microscopique d'une plaque motrice)

19/11 : réalisation du schéma sur le cycle de la contraction et du schéma sur la plaque motrice et rédaction, photocopies de revues scientifiques puis rendez­-vous avec Mme Dauphin

26/11 : recherches et rédaction

03/12 : rendez­-vous avec Mme Dauphin (Julien était absent)

10/12 : rédaction et recherches de la cause des crampes

17/12 : rédaction et découverte de la cause des crampes

07/01 : rédaction

14/01 : rendez-­vous Mme Dauphin

21/01 au 27/01 : finalisation, reprise du schéma sur la plaque motrice et insertion de nos synthèses personnelles dans le blog