mercredi 27 janvier 2016

3ème hypothèse

Nous avons ensuite, à partir de nos précédentes études, cherché à découvrir l'origines des crampes. Malheureusement, elle est actuellement mal élucidée et cela même par de grands scientifiques. Ainsi nous n'avons pas trouvé l'origine des crampes mais de nombreuses hypothèses prouvées scientifiquement qui pourraient expliquer les crampes. Les unes n'excluant pas les autres, nous avons même remarqué qu'elles se complètent et qu'il est fort possible qu'il y ait plusieurs causes aux crampes. Nous avons donc décidés de présenter les possibilités (approuvées sur un raisonnement scientifique) les plus probables.

Dans un premier temps il y a les origines nerveuses, c'est à dire les origines qui partent du principe que la crampe est due à un dysfonctionnement nerveux.



 


















* Trouvé sur le site didier-pol.net et retouché

Comme nous pouvons le voir sur ce graphique, une crampe correspond (sur l'électromyogramme) a un important potentiel d'action (message nerveux). C'est à dire qu'elle correspond à une forte décharge du neurone moteur qui entraîne alors la libération excessive de neurotransmetteurs au niveau des plaques motrices d'une même zone musculaire. 
Résultat : il y a une contraction forte et brève du muscle, c'est à dire une crampe. Ainsi la crampe pourrait être due à un dysfonctionnement nerveux. Malheureusement l'origine de la forte décharge du motoneurone n'est pas encore bien comprise par les scientifiques.

Dans un deuxième temps, il y a aussi des hypothèses qui se raccrochent plus à la cellule musculaire en elle-même et au mécanisme de la contraction. C'est ce que nous avons appelé les origines (des crampes) musculaires.

A l'échelle de la cellule, il y a plusieurs causes aux crampes.

Tout d'abord, une trop forte accumulation d'acide lactique pourrait être une de ces raisons. En effet, si un sportif fait effort trop intense sans s'échauffer, la cellule musculaire va produire son énergie par fermentation lactique et non par la respiration cellulaire.








Glucose (C6 H12 06) + 2 ADP + 2 Pi + 2 NAD+ → 2 pyruvate (C3 H4 O3) + 2 ATP + 2 H2O + 2 NADH

Or comme nous pouvons le voir grâce à la réaction chimique de la fermentation lactique (ci-dessus), la fermentation lactique entraîne la production de déchet : l'acide pyruvique (ou pyruvate) et l'eau qui vont se combiner pour former l'acide lactique.

Si l'énergie n'est produite qu'à partie de la fermentation lactique la quantité d'acide lactique est donc plus importante. Or l'acide lactique va se fixer autour de la cellule musculaire, cela va entraîner une forte contractions musculaire, une crampe.

Dans un second temps, nous avons étudié les graphiques si dessous :

















 




 
































Ces graphiques nous ont permis de constater que la contraction musculaire (ici appelé tension) n'est possible que lorsque du calcium et de l'ATP se trouve de manière simultanée dans la cellule. Mais aussi que si pendant la contraction, l'ATP vient à manquer la contraction se prolonge. En effet si l'on se rappelle notre schéma du cycle de la contraction : sans ATP, la myosine et l'actine restent liées. Cela entraîne une contraction prolongée, or une contraction musculaire prolongée est une crampe, ainsi le manque d'ATP peut être une des causes des crampes.

Ainsi, nous connaissons actuellement trois mécanismes qui pourraient être des causes aux crampes : une forte décharge du motoneurone, une accumulation d'acide lactique ou un manque d'ATP dans la cellule musculaire.

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